Je vous ai rejoint depuis quelques semaines déjà et je ne me suis pas encore présenté. je joue avec 3 personnages : Vulnin, mage spécialisé en dps, Eolinne, prêtresse qui je sais pas trop quoi faire avec ... peut être pour les arènes si je trouve un template et des compagnons d'arène, et le petit dernier, Vonig, le guerrier.
Pour commencer, je vais présenter l'enfance d'Eolinne. Je sais pas si on peut faire une présentation de chaque personnage dans le même post, ou dans des post séparé, et je sais pas si on peut continuer une présentation, je ferais bien, ici ce sera l'enfance d'Eolinne ..
Maman nous avait laissé moi et papa. Papa disait qu'elle voulait vivre une autre vie, pas une vie de crasse ni de chaleur soufrée.
Je n'ai jamais su ce qu'elle était devenue, je n'en ai aucun souvenirs, aucun sentiments, ni d'amour, ni de haine. Ma vrai mère, elle est autre part, mais attendez un peu, j'y arrive.
Pour revenir à mon enfance, mon père était forgeron, il fabriquait des statues en bronzes pour les prêtres. Il travaillait à Goldshire.
Il y avait les bons moments, on se promènait papa et moi pour trouver des filons de cuivre et d'étain. C'était vraiment de bien beau moment, j'en garde le souvenir de la douceur du vent sur mon visage, de l'odeur de la terre que l'on pioche, la couleur de la forêt. Ce sont les plus beau moments de mon enfances, j'ai d'ailleurs toujours une petite pioche de mineur sur moi et m'y adonne de temps en temps.
Il y avait les moments plus pénibles, plus durs, ... la forge. Fondre le minerai, obtenir le bronze.
Le couler dans les moules, les moules étaient enterrés pour que les statues refroidissent lentement et qu'il ne se forme pas des bulles d'air.
Après une semaine en terre, papa cassait les moules et on découvrait le travail. Souvent réussi, parfois ça ratait, alors il fallait refondre et recommencer.
Venait mon travail. Les statues qui sortaient des moules étaient imparfaites. Elles n'étaient pas lisses, elles étaient couvertes de bardes, de déchets de bronze, des imperfections dû aux moules. Il fallait limer, lisser, frotter et frotter durant des heures, des jours pour obtenir une statue brillante, étincellante.
Lorsque la commande était prête, nous allions la porter aux prêtres. C'est lors d'une de ces visites que j'ai rencontré pour la première fois ma maman, ma vrai maman. Elle était prêtresse, elle était assise sur un banc, prêt d'une fontaine, c'était l'autonne où le début de l'hiver. Elle ne faisait rien, sa tête tournée vers le soleil essayait de capter encore un peu de chaleur. Elle était belle, tellement belle, c'est le plus beau moment de ma vie.
J'ai su dès ce moment que va vie serait ça.
je ne voulait plus de cette vie de crasse ni de chaleur soufrée. j'enviais cette quiétude, cette beautée, cette douceur.
Pendant des mois, quand il n'y avait pas de travaille à la forge, je partais vers cette fontaine pour essayer de la revoir. ça devenait régulier, toute les semaines, parfois même deux à trois fois par semaine. Mais jamais elle ne ma parlé. Elle ne me voyait pas, je restais caché à la contempler.
J'avait eu 14 ans depuis deux mois et une commande devait être livrée aux prêtres. Le responsable des commandes nous recevait d'habitude, moi et papa dans une petite alcôve, là où les statues étaient vérifiées, entreposées et emballées pour être expédiées dans les différents monastères du pays.
Mais cette fois là il nous a demandé de le suivre dans un bureau à l'étage. Le prêtre me demanda d'attendre en dehors du bureau et demanda à mon père de le suivre. Quand la porte du bureau s'ouvri pour faire entrer mon père, elle était là, ma maman était là, dans ce bureau.
Pour moi j'allais être punie, tout une histoire se dessinait dans ma tête. Mes visites devaient l'insupporter, elle allait se plaindre à mon père, il allait perdre son travail. je me suis éffondré en larmes.
Dix minutes s'étaient écoulées. Pour moi se devait être des heures.
la porte s'ouvrit de nouveau, mon père me prit dans ces bras et m'embrassa. Aussi longtemps que je me souvienne, c'est la seule marque d'affection que j'ai reçue de sa part. ces yeux brun, noir étaient rempli de larmes. Il me dit: ce n'est pas une vie pour toi, excuse moi. Tu vas rester ici.
J'étais terrifiée.
Ven 6 Juil - 12:24